Françoise Baud, maire PCF de Valenton, a annoncé lors du Conseil municipal de ce jeudi 29 septembre que sa ville s’était vu proposer d’accueillir l’aire de grand passage pour gens du voyage du côté de la Fontaine Saint Martin, et qu’elle avait bien l’intention d’accepter, officialisant ainsi publiquement le lieu choisi pour cette aire
après le refus des habitants du plateau briard et de leurs élus de l’accueillir à Santeny. Lundi 26 septembre, le sujet avait animé le débat de la séance exceptionnelle du Conseil départemental dédiée à l’activité de l’Etat. Françoise Lecoufle, maire LR de Limeil-Brévannes, commune limitrophe de Valenton, avait notamment évoqué l’hypothèse de ce site valentonais, proche du complexe sportif Didier Pironi de Limeil, exigeant d’être concertée elle aussi au cas où serait confirmée l’hypothèse, indiquant que le site était déjà régulièrement occupé et que cela impactait directement sa commune. Si l’idée va au bout, ce n’est donc pas le T11 mais le T12 qui accueillera l’aire. Le vote définitif du schéma départemental d’accueil des gens du voyages, qui, au-delà de la question de l’aire de grand passage, traite aussi des obligations par ville d’aménager de petites aires d’accueil, et des modalités d’accompagnement social des familles, doit être voté lors de la séance du Conseil départemental du 17 octobre.
Alors que les élus pro-Fillon du Val-de-Marne ont signé hier un appel commun à voter pour leur candidat, c’est au tour de 60 élus pro-Juppé, dont 6 maires, de revendiquer leur choix ce jeudi.
Un débat télévisé doit permettre aux deux candidats de confronter leurs programmes ce jeudi soir, diffusé sur TF1, France 2 et France inter à 20 h 55.
Christophe FOGEL Conseiller municipal Boissy-Saint-Léger
Laurent JEANNE Conseiller municipal Champigny-sur-Marne
Jean-Barthélémy MOUANGA Conseiller municipal Champigny-sur-Marne
Aurore THIROUX Conseiller municipal Champigny-sur-Marne
Yann VIGUIE Conseiller municipal Champigny-sur-Marne
Beverly ZEHIA Conseiller municipal Chevilly-Larue
Gildas LECOQ Conseiller municipal Fontenay-sous-bois
Georges NERIN Ancien élu Joinville-le-Pont
Alain BARUGEL Conseiller municipal Joinville-le-Pont
Gilles COLRAT Conseiller municipal Joinville-le-Pont
Hélène DECOTIGNIE Conseiller municipal Joinville-le-Pont
Corinne FIORENTINO Conseiller municipal Joinville-le-Pont
Christelle FORTIN Conseiller municipal Joinville-le-Pont
Boutaieb KADDANI Conseiller municipal Joinville-le-Pont
Max OUANOUNOU Conseiller municipal Joinville-le-Pont
Jennie PETIT Conseiller municipal Joinville-le-Pont
Liliane REUSCHLEIN Conseiller municipal Joinville-le-Pont
Amèle SELLAM Conseiller municipal Joinville-le-Pont
Olivier DOSNE Maire Joinville-le-Pont
Chantal ALLAIN Maire-adjoint Joinville-le-Pont
Michel DESTOUCHES Maire-adjoint Joinville-le-Pont
Jean-Jacques GRESSIER Maire-adjoint Joinville-le-Pont
Areski OUDJEBOUR Maire-adjoint Joinville-le-Pont
Francis SELLAM Maire-adjoint Joinville-le-Pont
Bernard AUBAGUE Conseiller municipal Kremlin-Bicètre
Nadia CHIBOUB Conseiller municipal Le Kremlin-Bicetre
Didier DOUSSET Maire Le Plessis-Trévise
Françoise LECOUFLE Maire Limeil-Brévannes
Philippe GERBAULT Maire-adjoint Limeil-Brévannes
Alain DEGRASSAT Conseiller municipal Nogent-sur-Marne
Annie FERREIRA Conseiller municipal Nogent-sur-Marne
Aline JOFFET Conseiller municipal Nogent-sur-Marne
Pascale MARTINEAU Conseiller municipal Nogent-sur-Marne
Jacques JP MARTIN Maire Nogent-sur-Marne
Philippe PEREIRA Maire-adjoint Nogent-sur-Marne
Philippe SAJHAU Maire-adjoint Nogent-sur-Marne
Philippe IZRAELEWICZ Conseiller municipal Saint-Mandé
Laurence COULON Conseiller départemental Saint-Maur-des-Fossés
René GAILLARD Conseiller municipal Saint-Maur-des-Fossés
Didier KOOLEN Conseiller municipal Saint-Maur-des-Fossés
Dominique SOULIS Maire-adjoint Saint-Maur-des-Fossés
Metin YAVUZ Conseiller départemental Valenton
René-Jean GULLIER de LABADIE Conseiller départemental Villecresnes
François DUCELIER Maire-adjoint Villejuif
Youcef BOKRETA Conseiller municipal Villejuif
Maryse DUMONTMONNET Conseiller municipal Villejuif
Elie YEBOUET Conseiller municipal Villejuif
Franck LE BOHELLEC Maire Villejuif
Jorges CARVALHO Maire-adjoint Villejuif
Annie GRIVOT Maire-adjoint Villejuif
Marie-Noelle DUPRE Conseiller municipal Vincennes
Ludmila KAMINSKA Conseiller municipal Vincennes
Jeannine KISILAK Conseiller municipal Vincennes
Josy TOP Conseiller municipal Vincennes
Alida VALVERED Conseiller municipal Vincennes
Laurent LAFON Maire Vincennes
Odile SEGURET Maire-adjoint Vincennes
Annick VOISIN Maire-adjoint Vincennes
Marc WALCH Maire-adjoint Vincennes
La réunion prévue ce jeudi 1er décembre à propos du prix du chauffage dans les nouveaux immeubles de Pasteur et des Temps durables devrait soulager un certain nombre d’habitants.
Ces deux quartiers sont reliés à une centrale biomasse, un système de chauffage qui s’appuie à plus de 50% sur l’énergie renouvelable et doit permettre de réaliser des économies. Lors de la mise en vente des programmes, les promesses de tarifs plancher ont du reste contribué à vendre facilement les appartements. Las, la période de rodage s’est avérée plus compliquée que prévu, avec des erreurs d’anticipation à plusieurs niveaux. Début 2016, quelques centaines de copropriétaires, par ailleurs endettés pour acheter leur bien, ont reçu une note salée qui les a fait déchanter. Interpellée par les habitants, la ville a d’abord menacé d’attaquer l’ancien édile qui avait initié les programmes immobiliers, et de dénoncer la délégation de service public (DSP) accordée à une filiale de Cofely (la SCLB, société de chauffage de Limeil-Brévannes) pour exploiter la centrale. Voir article détaillé complet sur la situation en mai. Est ensuite venu le temps de la renégociation. Au final, les tarifs qui avaient grimpé jusqu’à 1,8 euros du m2, pour se stabiliser autour de 1,27 euro en 2016, sont redescendus autour de 0,97 à 1 euro le m2 en moyenne (parties communes non comprises), soit une baisse de 17 à 30%, annonce la ville. Concrètement par exemple, un propriétaire de T2 de 46 m2 qui devait payer 650 euros de charges annuelles, devait voir sa facture descendre autour de 500 euros, celui d’un T3 de 60 m2 qui payait 1020 euros devrait passer à 730 et celui d’un T5 de 88 m2 qui payait 1520 euros devrait descendre à 1020 euros. « Nous avons actionné tous les leviers », motive Françoise Lecoufle, maire LR de Limeil-Brévannes, qui a invité les habitants à une réunion publique ce jeudi 1er décembre à 20 heures en mairie pour annoncer des baisses de tarif et des solutions d’accompagnement pour les copropriétaires.
« Nous avons fait renégocier tous les investissements pour en reporter une partie sur le futur délégataire en 2045. Nous avons également renégocié la proportion entre la part des amortissements et la part des fluides, en la faisant passer de 80/20 à 70/30, de sorte que ceux qui consomment moins paient moins et que les prix baissent en même temps que les fluides. Nous avons aussi demandé à Cofely de refaire un appel d’offres à chaque fois qu’ils doivent racheter des fluides et de renégocier certains emprunts qui avaient été conclus à des taux plus importants que ce qui se pratique actuellement« , détaille Françoise Lecoufle. « Nous avons effectivement travaillé sur l’axe financier en jouant sur l’amortissement et la valeur nette comptable en fin de marché, et en renégociant nos taux », confirme Philippe Lebrun, directeur délégué chez Cofely Services France. Alors que l’investissement initial était de 14 millions d’euros, la somme ne sera donc pas totalement amortie en fin de DSP en 2045. « Nous avons travaillé sur la puissance souscrite (ndlr, la puissance souscrite correspond à la puissance maximale appelée dans un bâtiment dans des conditions climatiques extrêmes, soit -7° en région parisienne. Cette puissance souscrite par bâtiment permet de définir l’assiette de répartition des coûts autres que la consommation directe). Les données réelles concernant les bâtiments du quartier Pasteur nous en effet permis de diminuer leur assiette, sans pour autant augmenter celle des autres quartiers », précise Philippe Lebrun.
Suite à cet ensemble de mesures, un avenant au contrat de délégation de service public a été voté en Conseil municipal de Limeil-Brévannes le 17 novembre et une rencontre a été organisée avec les syndics le 24 novembre. Concrètement donc, les factures des quelques centaines de foyers qui avaient écopé de charges de chauffage les plus hautes devraient diminuer, lorsque cette baisse aura été intégrée dans le calcul des charges de copropriété. La base de calcul, comprenant non seulement la surface des habitations mais aussi le prorata des parties communes, demeure inchangée, et les arriérés d’impayés ne s’évaporeront pas avec l’esprit de Noël. « Certaines copropriétés ont obligé les syndics à sous-évaluer les charge mais il ne pourra y avoir de prise en charge des arriérés« , prévient la maire.
« Au-delà des charges de chauffage, qui ont cristallisé la colère des nouveaux propriétaires, beaucoup sont aussi à la peine en raison de leur crédit, et nous avons mis en place une permanence de courtier conseil pour les aider à renégocier leurs taux. La première permanence se tiendra sur rendez-vous le 10 décembre », précise Françoise Lecoufle. Pour les situations les plus compliquées, un dispositif d’accompagnement a également été mis en place au CCAS (Centre communal d’action sociale), avec déjà une vingtaine de dossiers déposés.
C’est à l’occasion de sa cérémonie des voeux que Jacques-Alain Bénisti, député-maire de Villiers-sur-Marne, a annoncé qu’il passait la main à l’Assemblée nationale.
« Après trois mandats à l’assemblée nationale, au cours desquels j’ai porté des lois essentielles comme la loi sur la prévention de la délinquance du 5 mars 2007, la loi sur le Grand Paris du 3 juin 2010 et mené tant de combats pour notre circonscription, notamment sur les nuisances aériennes, j’ai considéré, après 15 années passées au Palais Bourbon, qu’il fallait passer la main. Je ne serai donc pas candidat à ma succession en juin prochain », a motivé l’élu.
C’est Marie-Carole Ciuntu, maire-conseillère régionale de Sucy-en-Brie, qui devrait prendre le relais. Si elle est élue, il s’agira de la première députée LR femme du Val-de-Marne. Elle devra alors choisir entre ses mandats.
Au Conseil régional, les élections législatives pourraient ainsi faire monter les 13e et 14e de liste, Laurent Jeanne et Françoise Lecoufle, en cas de victoire de Marie-Carole Ciuntu et de Didier Gonzales.
Manhattan sur Marne, Les guinguettes de Santeny, Balcon sur Paris… voilà quelques un des petits noms des 42 projets finalistes du Concours Inventons la métropole dans le Val-de-Marne.
Sur l’ensemble de la métropole, ce-sont 164 groupements qui ont été retenus sur 420 candidatures, pour métamorphoser la soixantaine de sites retenus en octobre. Ces 164 finalistes étaient présentés officiellement ce mercredi 1er mars. Ils ont maintenant quatre mois pour affiner leur proposition. Les lauréats seront connus fin septembre 2017.
Pour rappel, ce projet, lancé conjointement par la Métropole du Grand Paris (MGP) et l’Etat – via la préfecture de région Ile-de-France et la Société du Grand Paris (SGP) (l’établissement public en charge de la maîtrise d’oeuvre du Grand Paris Express et de l’aménagement autour de ses gares), vise à investir des sites en attente de mutation urbaine de Paris et sa banlieue, pour faire métropole. Quelques 2,6 millions de m2 sont concernés, qui doivent générer plus de 6 milliards d’euros d’investissement. Le point commun des sites de ce premier appel à projets, qui devrait être suivi d’un second au printemps, est la possibilité de mobiliser immédiatement leur foncier. Chaque projet doit disposer de son propre modèle économique pour financer l’investissement.
La promesse d’une ville intelligente et écolo
Parmi les 164 groupements retenus, 58% des promoteurs sont indépendants, et 42% émanent de groupes, ils s’appuient sur des associations et collectifs ancrés localement, ainsi que sur l’expertise de start-ups et d’incubateurs. La plupart ont mis en avant l’innovation en matière de bâti avec un travail mené sur la performance énergétique des bâtiments. Un quart des projets prévoit d’utiliser le bois comme matériel de construction et la moitié a mis la réversibilité des bâtiments au cœur de sa réflexion. De même, 40% des projets prévoient un chantier fondé sur l’économie circulaire au travers du réemploi des matériaux de démolition notamment. Les groupements ont également proposé des solutions pour s’adapter aux nouveaux usages urbains. La moitié propose par exemple des services d’autopartage, de conciergerie partagée, et deux tiers des propositions intègrent des lieux d’échange tels que les espaces de co-working ou de co-living. Services de livraison par drone, station-service de carburants propres, réseau de minibus à la demande…les mandataires n’ont pas manqué d’imagination.
«A présent, démarre la deuxième phase, avec l’élaboration des cahiers des charges, en collaboration avec les équipes locales, métropoles et services de l’État, pour que les dossiers soient déposés avant juillet. Cette consultation va générer 6,4 milliards d’euros d’investissement pour bâtir 2,6 millions de mètres carrés, c’est considérable puisque cela représente un point de PIB», note avec satisfaction Patrick Ollier, président de la MGP. «Inventons la métropole va permettre de réintensifier la ville tout en limitant son étalement urbain. C’est une formidable opportunité d’attirer des investisseurs étrangers mais également de faire la démonstration que nous sommes capables d’exporter ce modèle de ville durable et qualitatif», enjoint à son tour Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris. «L’État est très enthousiaste de s’être engagé dans cette action construite de façon intelligente entre la Société du Grand Paris, les maires, la métropole et les opérateurs privés répondant à l’appel d’offre. Nous allons mobiliser 100 millions d’euros pour pouvoir entrer au capital des groupements lauréats. Dans le même temps, nous avons mobilisé du foncier pour 11 sites sur les 57», se réjouit pour sa part Michel Delpuech, le nouveau préfet de région, pour qui c’était l’un des premiers rendez-vous.
Les groupements ont jusqu’à juillet 2017 pour déposer leur projet final et le lauréat sur chaque site sera révélé en septembre. Une deuxième vague d’appel pour les sites non retenus va être ouverte d’ici le mois de juin.
42 projets pour 15 sites en Val-de-Marne
Ci-dessous la liste des groupements finalistes dans les 15 sites du Val-de-Marne
ARCUEIL : LE COTEAU
Maire : Christian Metairie
Projet E
Mandataire : Compagnie de Phalsbourg
Promoteurs/investisseurs : Compagnie de Phalsbourg (mand) ● Codeurs et compagnie (co●investisseur) ● Hertel Investissement (co●investisseur) ● Engie Avenue (co●investiseur)
Concepteurs : Duncan Lewis Architecture (architecte) ● OXO (architecte) ● Parc Architectes (architecte) ● Atelier d’architecture triptyque (architecte) ● Atelier Georges (paysagiste)
Exploitants Partenaires : Les Apaches (hôtellerie) ● Dining car society (restauration) ● Mamie Cocotte Carre 92 (restauration) ●Qualité & co (restauration) ● NU (restauration) ● La Vie Claire (commerce) ● Fédération Français des arts thérapeutes ● Art dans la Cité (asso) ● Crèche attitude ● Zenpark (pkg)
Autres membres de l’équipe : Elan (BET DD) ● Lamoureux Acoustics (BET acoust) ● Arcadis ESG (BET struct) ● Cté scientifique : CEEBIOS (Centre européen d’excellence biomimétisme),Museum d’histoire naturelle,Novobiom (dépollution),Innoside,SAS Oxipio (start-up logistique),EPEA Paris (éco circ.),Les Bergers Urbains (agri. urb.)
Projet K&B ● REVERSIBLE ● RE.VERT.CIBLE
Mandataire : Kaufman&Broad Real Estate
Promoteurs/investisseurs : Kaufman&Broad Real Estate (mand.) ● SNI ● Grand Paris Habitat (opérateur immobilier logement)
Concepteurs : Jacques Ferrier Architecture (architecte coordonnateur) ● MUOTO (architecte) ● Topotek1 (paysagiste)
Autres membres de l’équipe : Elithis (BET fluides et AMO HQE) ● Barnabel (BET fluides) ● Khephren (BET structure) ● PEUZ(acousticien) ● Soukmachines (animation de site)
Projet LNC ● ARCUEIL
Mandataire : Les Nouveaux Constructeurs
Promoteurs/investisseurs : Les Nouveaux Constructeurs (mand.)
Concepteurs : Emmanuel Combarel Dominique Marrec ECDM (architecte)
Exploitants Dometude (exploitant résidence étudiante)
Autres membres de l’équipe : Artelia Bâtiment et industrie ● branche Arcoba (BET)
CACHAN : CAMPUS CACHAN
Maire : Jean-Yves Le Bouillonnec
Projet Cachan ● Campus de Cachan ● ALTAREA COGEDIM●TVK
Mandataire : Altarea cogedim Grands Projets
Promoteurs/investisseurs : Altarea cogedim Grands Projets (mandataire) ●Orox Asset Management SA (Investisseur)
Concepteurs : TVK SARL (architecte coordinateur) ● OLM eurl (paysagiste)
Exploitants GNC ● Groupe National Colocation SAS (gestion des appartements en colocation)
Autres membres de l’équipe : Rotor (AMOe Réemploi) ● Transsolar (BET DD) ●Urban●Eco (écologue) ●Roland Ribi & associés (expert mobilités) ●Atec (BET VRD)
Projet CACHAN VILLE●CAMPUS ● BNPPI
Mandataire : BNP Paribas Immobilier Promotion Résidentiel
Promoteurs/investisseurs : BNP Paribas Immobilier Promotion Résidentiel (mandataire) ●Bouygues Immobilier (co-promoteur)
Concepteurs : Lambert Lenack Architectes Urbanistes (architecte-urbaniste) ● SOA (architecte coordonnateur) ● Topotek 1 GmbH(paysagiste)
Exploitants Push & Pull●Creative Valley (Exploitant centre d’innovation) ●Bepark (gestionnaire du parking)
Autres membres de l’équipe : Inddigo (BET généraliste) ●BIMTECH (construction BIM) ●Techniwood International (BET bâtiment bois) ●Topager (agriculture urbaine) ●C Développement (AMO espaces extérieurs, collectifs●commerciaux)●Plateau urbain (AMO urbanisme temporaire) ●Le 104●Paris (AMO culture et innovation)
Projet SUP’ CACHAN
Mandataire : Vinci Immobilier résidentiel
Promoteurs/investisseurs : Vinci Immobilier résidentiel (mandataire) ●Dream (promoteur)
Concepteurs : UAPS SARL (architecte coordonnateur●urbaniste) ● Laisné Roussel (architecte-urbaniste) ● Raphaël Gabrion (architecte-urbaniste) ● Base (paysagiste)
Exploitants Ducasse entreprise (exploitant du groupe Ducasse Education) ●Vivalib (gestionnaire colocation sénior)
Autres membres de l’équipe : Le Sommer Env. (AMO DD) ●Athlance (AMO Bois) ●Partager la ville (AMO innovation) ●Palabréo (concertation) ●SBA (AMO numérique) ●Pro●développement (AMO programmation) ●Saint●Gobain Habitat (innovation habitat)
CHARENTON : CHARENTON-BERCY
Maire : Hervé Gicquel
Projet CHARENTON PARIS DAVENIR
Mandataire : BOUYGUES IMMOBILIER Direction URBANERA
Promoteurs/investisseurs : BOUYGUES IMMOBILIER Direction URBANERA
Concepteurs : SKIDMORE,OWINGS & MERRIL ● SOM (US) (architecte, urbaniste) 5Exploitants Carrefour Bercy 2 (conception, propriétaire, exploitant)
Autres membres de l’équipe : ARP (AMO envnmt et AMO Biodiversité●Biophilie) ● LE CENQUATRE ● PARIS (Conseil et ingénierie culturelle et artistique) ● URBAN FABULOUS (AMO animation des lieux●définition offre commerciale) ● SCHNEIDER ELECTRIC France (conception technologies : smart building, smart grid) ● EMBIX (BET Smart City)
Projet Charenton●Bercy : Opening●up the smart city by Altarea Cogedim
Mandataire : ALTAREA COGEDIM
Promoteurs/investisseurs : ALTAREA COGEDIM (mandataire) ● POSTE IMMO (investisseur, promoteur et●ou co-promoteur) ● INTENCITY INVESTISSEMENT (investisseur)
Concepteurs : VALODE & PISTRE ARCHITECTES (architectes et urbanistes) ● 3AM &+ (architecte) ● TN+ (paysagistes)
Exploitants HISTOIRE et PATRIMOINE DVPMT (Opérateur●développeur bâtiments envisagés à la réhabilitation) ● STARTWAY Partners (locataire●définition surfaces tertiaires) ● INTENCITY INVESTISSEMENT (opérateur) ● SOCCER PARK LE FIVE (exploitant) ● POSTE IMMO (exploitant) ● ALTAREA COGEDIM (exploitant)
Autres membres de l’équipe : Cibles& Stratégies (urba. commercial ● market. territ.) ● ARTELIA Ville& Transport (BET infra urbaines)● SINTEO (BET env. et thermiques) ● PHENIX (collecte invendus alimentaires) ● LES ALCHIMISTES (collecte●compost bio●déchets) ●GENERATION FREEDOM RIDE ● Le Collectif (projets arti. participatifs)
Projet METAMORPHOSES
Mandataire : NEXITY Villes et Projets
Promoteurs/investisseurs : NEXITY Villes et Projets ● GRAND PARIS HABITAT (Opérateur, investisseur, gestionnaire : EFIDIS●SNI) ●SOGARIS (Investisseur ● bailleur pour l’activité de logistique urbaine)
Concepteurs : NADAU LABERGNE ARCHITECTURE (architecte urbaniste) ● CLAIRE SCHORTER ARCHITECTURE ET URBANISME (architecte conseil)
Autres membres de l’équipe : Roland Ribi & Associés (expert mobilité) ● Impulse Partners (conseil accélération de l’innovation) ● Bérénice pour la Ville & le Commerce (volet commercial)
GENTILLY : UN COEUR POUR LE PLATEAU (RUE DE LA PAIX ● RUE DE REIMS)
Maire : Patricia Tordjman
Projet Jardin métropolitain équipe Résidétapes
Mandataire : Logeo Seine Estuaire (SA HLM)
Promoteurs/investisseurs : Logeo Seine Estuaire (bailleur social)
Concepteurs : Canal Architecture (architecte) ● Atelier Jours (paysagiste)
Exploitants Résidétapes (gestionnaire de la résidence Résidétapes)
Autres membres de l’équipe : Oasiis (BET HQE) ●Bruit du Frigo (co●construction espaces publics et paysagers)
Projet Milles mains pour un plateau solidaire
Mandataire : Eiffage Aménagement
Promoteurs/investisseurs : Eiffage Aménagement (mandataire) ●Novigere SA HLM (bailleur social)
Concepteurs : SARL Bruno Rollet Architecte (architecte coordonnateur) ● Florence Robert & Frédéric Bœuf rb & Cie
architectes●paysagistes (paysagiste)
Autres membres de l’équipe : AFEV (AMO logements jeunes en colocation) ●Casaco (Conseil à maitrise d’ouvrage tiers●lieu)
Projet RE●GENERATIONS
Mandataire : Icade promotion
Promoteurs/investisseurs : Icade promotion (mandataire) ●3F Résidences sociales de France (investisseur●bailleur)
Concepteurs : Seura Architectes SARL (architecte-urbaniste) ● Arpentere (paysagiste)
Exploitants SAS●Montempô (exploitant de la RHVS) ●Etic SAS (hôtel d’activités) ●Aquaponic Management Project (ferme
aquaponique) ●Sinny&Ooko (gestionnaire tiers●lieu) ●Ipso santé (gestionnaire du cabinet médical)
Autres membres de l’équipe : S2T (BET multi technique) ●Ville ouverte (Concertation)
KREMLIN-BICETRE : SECTEUR DE LA GARE KREMLIN●BICETRE●HOPITAL
Maire : Jean-Marc Nicolle
Projet Le Kremlin●Bicêtre ● Altarea Cogedim●Maison Edouard François
Mandataire : ALTAREA COGEDIM GRANDS PROJETS
Promoteurs/investisseurs : ALTAREA COGEDIM GRANDS PROJETS
Concepteurs : Maison Edouard François (architecte) ● SNAIK ● Yann Kersalé (concepteur lumière)
Autres membres de l’équipe : Tribu Energie (BET HQE) ● BTP Consultants
Projet NEXITYKREMLIN BICETRE
Mandataire : Nexity Seeri
Promoteurs/investisseurs : Nexity Seeri ● Grand Paris Habitat (GIE, pour le compte de SNI Ile-de-France et d’Efidis) ● VEFA
Concepteurs : Jean●Paul Viguier (architecte)
Exploitants Push & pull, Creative valley (exploitant du centre d’innovation)
Autres membres de l’équipe : FACEA (BET) ● AI Environnement (BET ingénierie environnementale) ● Qios, groupe Qualitel (BET acoustique et vibration)
Projet Nouvel Air Métropolitain par Nacarat
Mandataire : Nacarat (promoteur)
Promoteurs/investisseurs : Nacarat (promoteur) ● Immobilière 3F (bailleur social)
Concepteurs : François Leclercq (architecte) ● EXP Architectures
Exploitants Réside Etudes (exploitant●gestionnaire) ● NU (restauration 0 déchet)
Autres membres de l’équipe : Tribu Energie (BET QHE) ● Terrell SAS (BET Structure) ● Medieco (Conseil Qualité de l’air, « écologie médicale ») ● Evergreen (Conseil mobilités)
LIMEIL-BREVANNES : COEUR DE VILLE
Maire : Françoise Lecoufle
Projet BREVANNES PLEIN COEUR
Mandataire : KAUFMAN & BROAD HOMES (Promoteur)
Promoteurs/investisseurs : KAUFMAN & BROAD HOMES (Promoteur)
Concepteurs : LANCTUIT ARCHITECTES
Projet COEUR DE VILLE
Mandataire : Groupe QUARTUS
Promoteurs/investisseurs : ARDISSA (Quartus)
Concepteurs : KANOPIA (architecte) ● INGECITE PAYSAGES (ingénieur architecte paysagiste)
Exploitants Groupe QUARTUS (mandataire ● exploitant conciergerie)
Autres membres de l’équipe : Viza marque de LesEnR (BET Développement durable) ● CET Ingénierie (BET pluridisciplinaire ● perf écologiques des bâtiments) ● MOPEASY (Clem’) (opérateur éco●mobilité : plateforme web et smartphone)
Projet ENCYCLIE
Mandataire : DIAGONALE 12
Promoteurs/investisseurs : DIAGONALE
Concepteurs : SIMON CLEMENCIN ARCHITECTE ● ATELIER ALTERN (paysagiste)
Autres membres de l’équipe : TRANS●FAIRE (BET environnement●urbanisme) ● BET MIZRAHI (BET tous corps d’état + économiste) ●KARIBATI (matériaux biosourcés)
NOGENT : PLAISANCE-SUR-MARNE
Maire : Jacques JP Martin
Projet l’Atelier de la Marne
Mandataire : VINCI IMMOBILIER
Promoteurs/investisseurs : VINCI IMMOBILIER (promoteur) ● EMERIGE (promoteur associé) ● PROVINI ET FILS (promoteur associé)
Concepteurs : SASU ATELIER PATRICK CORDA (architecte-urbaniste) ● SYMBIOSIS (paysagiste)
Exploitants GROUPE ACCOR HOTEL (opérateur hôtelier)
Autres membres de l’équipe : SICRA ILE DE FRANCE (entreprise générale bâtiment) ● C2EB (économiste de la construction) ●GREENAFFAIR (BET environnement) ● HYDROSPHERE (BET hydrobiologie) ● TERRELL (BET structure) ● ALTO INGENIERIE (BET)
Projet L’ESCALE, NOGENT●SUR●MARNE
Mandataire : LINKCITY ILE DE FRANCE
Promoteurs/investisseurs : LINKCITY ILE DE FRANCE (promoteur)
Concepteurs : AREP ARCHITECTES ● BASE (paysagiste)
Exploitants GNC ● GROUPE NATIONAL COLOCATION (gestionnaire logements en colocation)
Autres membres de l’équipe : BOUYGUES BATIMENT ILE DE FRANCE RENOVATION PRIVEE (entreprise de construction) ● AMOES (BE environnement et fluides) ● DVTUP (maîtrise d’usage, urbanisme inclusif, ingénierie de projet collaboratif)
Projet REVES ‘N’ RIVES
Mandataire : SOGEPROM
Promoteurs/investisseurs : SOGEPROM (promoteur) ● FAYAT IMMOBILIER IDF (promoteur)
Concepteurs : ATELIER D’ARCHITECTURE CHAIX & MOREL ET ASSOCIES ● BRUTHER (architecte) ● VOGT LANDSCHAFTSARCHITEKTEN AG (paysagiste)
Autres membres de l’équipe : INGEROP (BET structure et fluides) ● URBAINE DE TRAVAUX (entreprise générale)
PARIS ET JOINVILLE : TERRAIN BI METAL
Maire : Anne Hidalgo / Olivier Dosne
Projet ALTAREA COGEDIM BI-METAL
Mandataire : COGEDIM PARIS METROPOLE
Promoteurs/investisseurs : SAS ACTION DEVELOPPEMENT LOISIRS ● RECREA (exploitant espace aquatique et bien-être)
Concepteurs : GOES●PERON ARCHITECTES ● AC&T PAYSAGES ET TERRITOIRES (paysagiste)
Autres membres de l’équipe : BG INGENIEURS CONSEILS SAS (BET généraliste et stratégie énergétique) ● AI ENVIRONNEMENT (BE environnement)
Projet LINKCITY JOINVILLE BI METAL
Mandataire : LINKCITY Ile-de-France
Promoteurs/investisseurs : LINKCITY (promoteur)
Concepteurs : MFR (architecte)
Autres membres de l’équipe : BOUYGUES BATIMENT Ile-de-France S.A.S. (constructeur)
Projet Manhattan sur Marne
Mandataire : EIFFAGE IMMOBILIER Ile-de-France
Promoteurs/investisseurs : EIFFAGE IMMOBILIER Ile-de-France (promoteur)
Concepteurs : LANKRY ARCHITECTES
Autres membres de l’équipe : ARTELIA BATIMENT ET INDUSTRIE ● BRANCHE ARCOBA (BET environnement) ● IMPULSE PARTNERS (accélérateur de start-ups)
SANTENY : COEUR DE VILLAGE EN PARTAGE
Maire : Jean-Claude Gendronneau
Projet Eveillons!
Mandataire : IDEEL
Promoteurs/investisseurs : IDEEL (promoteur, filiale de RABOT DUTILLEUL CONSTRUCTION cf. « Autres ») ● LOGEO HABITAT (bailleur social)
Concepteurs : PATRICK CHAROIN + MARINA DONDA (architectes) ● MCPAYSAGES (paysagiste)
Exploitants LOGEO HABITAT (bailleur social) ● FEDERATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS●FNJFC (gestion jardins familiaux et collectifs, formations gestion naturelle des potagers) ● GROUPE LA POSTE (opérateur de services)
Autres membres de l’équipe : RABOT DUTILLEUL CONSTRUCTION (entreprise générale)
Projet Les guinguettes de Santeny
Mandataire : TAGERIM PROMOTION
Promoteurs/investisseurs : SCCV à créer appartenant au groupe TAGERIM PROMOTION (promoteur) ● CAP SOLIDARITE (investisseur)
Concepteurs : ATELIER CAP ARCHITECTURE (architecte) ● ATELIER ORTEPASTRE (paysagiste)
Exploitants CAP SOLIDARITE (gestionnaire des colocations dédiées à la réinsertion des personnes en situation de handicap et des éventuels logements sociaux)
Autres membres de l’équipe : SMART CYCLE (start-up spécialisée dans l’économie circulaire pour les déchets) ● ESPACE TEMPS (BET et conseil en solution thermique et environnementale)
Projet SANTENY VILLAGE
Mandataire : ELYTEA et SODEVIM (co●mandataires)
Promoteurs/investisseurs : ELYTEA (promoteur logements 1) ● SODEVIM (promoteur logements 2) ● SODES (promoteur commerces)● COOPERATION ET FAMILLE (bailleur social investisseur)
Concepteurs : ATELIER XAVIER BOHL (architecte) ● ENDROITS EN VERT (paysagiste)
Exploitants SODES (gestionnaire commerces) ● COOPERATION ET FAMILLE (gestionnaire logements sociaux)
Autres membres de l’équipe : CET INGENIERIE (BET ingénierie) ● OASIIS (BET environnement)
THIAIS ET ORLY : PONT DE RUNGIS-THIAIS-ORLY
Maire : Richard Dell’Agnola / Christine Janodet
Projet FAUBOURG METROPOLITAIN
Mandataire : Vinci Immobilier Résidentiel
Promoteurs/investisseurs : Vinci Immobilier Résidentiel (promoteur mandataire) ● Kaufman & Broad (co-promoteur) ● Demathieu Bard Immobilier (co-promoteur) ● Areal (investisseur foncier)
Concepteurs : François Leclerq (architecte-urbaniste) ● Richez et Associés (architecte) ● Readymake (architecte) ● ALIP, les Ateliers Pierre Dubus (architecte) ● Richez Associés paysage Exploitants Le Five (exploitant d’installations sportives)
Autres membres de l’équipe : Alphaville (AMO innovation) ● Franck Boutté Consultants (BET Environnement) ● Plateau Urbain (animation & occupation temporaire) ● Palabréo (AMO participation citoyenne)
Projet GREEN LINES
Mandataire : Linkcity Ile-de-France
Promoteurs/investisseurs : Linkcity Ile-de-France (promoteur mandataire) ● Sogeprom Habitat (co-promoteur) ● Bouygues
Immobilier (co-promoteur) ● Grand Paris Habitat (OSICA●SNI)
Concepteurs : Rogers Stirk Harbour + Partners (architecte-urbaniste ● EN) ● Tolila + Gilliland (architecte) ● AM Environnement (consultant urbaniste) ● Atelier de Midi (architecte) ● Tracks (architecte) ● ABF-LAB (architecte & ingénierie innovante) ● BASE (paysagiste)
Autres membres de l’équipe : Bouygues Bâtiment Ile-de-France ● Bouygues Travaux Publics
Projet OASIS METROPOLITAINE
Mandataire : GGL Groupe (promoteur)
Promoteurs/investisseurs : GGL Groupe (promoteur) ● OPALIA Groupe (co-promoteur)
Concepteurs : Lambert●Lénack (architecte-urbaniste) ● Laisné●Roussel (architecte) ● SOA (architecte, expert en agriculture urbaine)● Sou Fujimoto (architecte ● JP) ● OLM Paysagistes
Autres membres de l’équipe : Indiggo (BET HQE)
VILLEJUIF : LA REDOUTE DES HAUTES BRUYERES
Maire : Franck Le Bohellec
Projet CAMPUS HORIZONS
Mandataire : Legendre Immobilier
Promoteurs/investisseurs : Legendre immobilier (mandataire) pour le centre de séminaire ● Espacil Habitat ● Groupe Action
Logement (bailleur social pour les logements étudiants et jeunes)
Concepteurs : ANMA Agence Nicolas Michelin et associés (architecte) ● Atelier Roberta (paysagiste)
Autres membres de l’équipe : Egis Bâtiments (AMO●BET)
Projet EUREKA
Mandataire : Résidétapes Développement
Promoteurs/investisseurs : Logeo Habitat (bailleur social)
Concepteurs : Jean-Paul Viguier et associés (Urbaniste-Architecte-Paysagiste-Architecte d’intérieur des parties communes)
Exploitants Résidétapes Développement (résidence hôtelière) ● Atelier Neïl Beloufa (artiste, organisateur d’événements culturels)
Autres membres de l’équipe : Reacct SAS (conseil hôtelier, recherche d’investisseurs et d’opérateurs)
Projet LINKCITY ● VILLEJUIF LA REDOUTE LES HAUTES BRUYERES
Mandataire : Linkcity
Promoteurs/investisseurs : Linkcity (mandataire)
Concepteurs : TVK (architecte)
Autres membres de l’équipe : Bouygues Bâtiment Ile-de-France
VILLEJUIF : TERRAINS BIZET
Maire : Franck Le Bohellec
Projet COTEAU EN COMMUN
Mandataire : Pichet (promoteur)
Promoteurs/investisseurs : Pichet (promoteur) ● Novigère (bailleur social)
Concepteurs : ANMA (architecte) ● Atelier Altern (paysagiste)
Exploitants La Conciergerie Solidaire (exploitant conciergerie de quartier)
Autres membres de l’équipe : Gaujard technologie (BET structure bois) ● Maya (BET HQE) ● Sinteo (BET biodiversité, écologue) ●LPO (écologue, belvédère animation écosystème) ● Qarnot Computing (système de chauffage innovant) ● Repérage Urbain (sociologue●urbaniste)
Projet LE VILLAGE SUSPENDU
Mandataire : Emerige Résidentiel (promoteur)
Promoteurs/investisseurs : Emerige Résidentiel (promoteur, co●maitre d’ouvrage) ● Brownfields (promoteur, co●maitre d’ouvrage)
Concepteurs : Manuelle Gautrand Architecture (architecte) ● Moz Paysage (paysagiste)
Exploitants Mugo (conception et exploitant agriculture urbaine)
Autres membres de l’équipe : Le Sommer Environnement (BET HQE) ● Gondwana Biodiversity Development (AMO biodiversité et biophilie) ● Khephren Ingénierie (BET structures)
Projet Studio V
Mandataire : ADIM Paris IDF (promoteur)
Promoteurs/investisseurs : ADIM Paris IDF (promoteur, maître d’ouvrage) ● France Habitation (bailleur social, filière immobilière d’Action Logement)
Concepteurs : Ateliers Lion Associés (architecte)
Exploitants Topager (amorçage des associations d’agro●écologie) ● Lulu dans ma rue (conciergerie) ● Les Petites Canailles (crèche privée) ● APES (groupe Action Logement, gestion lieux de vie)
Autres membres de l’équipe : Transsolar (BET HQE) ● Vinci Construction France (entreprise générale) ● Arbonis (conception et construction bois) ● Ville Pour Tous●HABX (AMO habitat participatif, maître d’ouvrage délégué)
Projet Balcon sur Paris
Mandataire : COMPAGNIE DE PHALSBOURG
Promoteurs/investisseurs : COMPAGNIE DE PHALSBOURG mandataire de CODEURS ET COMPAGNIE (co●investisseur) ● EMERIGE RESIDENTIEL (co●investisseur) ● POSTE IMMO (co-promoteur, investisseur commerces)
Concepteurs : Architectes: KENGO KUMA & ASSOCIATES ● XTU ARCHITECTS ● STEFANO BOERI ARCHITETTI ● MICHAEL GREEN ARCHITECTURE ● OXO ● KOZ ARCHITECTES. Paysagistes: JAMES CORNER FIELD OPERATIONS ● ATELIER PAUL ARENE
Exploitants GROUPE LA POSTE ● ACCOR ● HYATT INTERNATIONAL ● SCADIF EXPANSION ● CINEMAS GAUMONT PATHE ● GNC GROUPE NATIONAL COLOCATION ● SOCCER PARK LE FIVE ● STARTWAY PARTNERS ● THE DINING CAR SOCIETY ● MAMIE COCOTTE ● CRECHE ATTITUDE ● ZENPARK
Autres membres de l’équipe : BE : LAMOUREUX ACOUTICS ● ARCADIS (BET TCE) ● SINTEO (BE développement durable et innovations) ● TECHNIWOOD (constructeur bois) ● TRANSITEC (BE mobilités) ● SCHNEIDER ELECTRIC (smart building, smart grid) ●AVELTYS (AMO énergie conception, exploitation, maintenance) ● CSTB (conseil)
Projet PANORA’MARNE
Mandataire : KAUFMAN & BROAD GRANDS PROJETS
Promoteurs/investisseurs : KAUFMAN & BROAD GRANDS PROJETS (promoteur) ● ADIM (promoteur associé) ● LA FRANCAISE(investisseur)
Concepteurs : HAMONIC + MASSON & ASSOCIES ● BASE. Groupement d’architectes: AIRES MATEUS ● AAVP ● ATELIER VERA ●ATELIER BARANI ● BASE (paysagiste)
Exploitants MK2 (investisseur et●ou exploitant cinéma) ● SOUS LES FRAISES (conseil et exploitant agriculture urbaine)
Autres membres de l’équipe : VEOLIA INNOVE (services énergétiques) ● CITY LINKED (AMO) ● FRANCK BOUTTE (BET environnement)
● TECHNIWOOD, ARBONIS (construction bois) ● OBJECTIF VILLE (programmation commerciale) ● EFFICACITY (énergie) ● MEDIA MUNDI (participation) ● ZENPARK (parking mutualisé) ● MON P’TI VOISINAGE ● GLOWEE
Projet SOCIETE DE PROJET MARNE EUROPE
Mandataire : BPD MARIGNAN
Promoteurs/investisseurs : BPD MARIGNAN (promoteur) ● BNP PARIBAS IMMOBILIER (promoteur) ● GROUPE DUVAL (promoteur,foncière) ● DCB INTERNATIONAL (promoteur) via SOCIETE DE PROJET MARNE EUROPE
Concepteurs : Architectes : RICHEZ_ASSOCIES (coordination urbaine, architecturale et paysagère) ● OMA.Autres agences mobilisées
5+1AA ● AGENCE ENGASSER & ASSOCIES ● ANSKA ● AUC ● BRENAC & GONZALES ● KPF ● MARTIN DUPLANTIER ARCHITECTES ●BELLECOUR ARCHITECTES ● SUD AR
Exploitants CAP CINEMA ● CARREFOUR
Autres membres de l’équipe : FRANCK BOUTTE CONSULTANTS (BET environnement) ● CITE DESCARTES COMUE PARIS EST ● ENGIE ●
LINEAZEN ● NFU●HABX●VILLE POUR TOUS
Projet CAMPUS ACADEMY DE VITRY
Mandataire : Financière Immobilière Bordelaise (FIB)
Promoteurs/investisseurs : Financière Immobilière Bordelaise (FIB)
Concepteurs : B&B Architectes (F.Bourstin)
Projet Chérioux ● Plug & Live ● Linkcity
Mandataire : Linkcity Ile-de-France
Promoteurs/investisseurs : Linkcity Ile-de-France
Concepteurs : Valero Gadan ● Brenac, Gonzalez & Associés ● Studio Muoto (architectes) ● Sempervirens (paysagistes et urbanistes) Exploitants Orange (solutions smart cities phase chantier puis exploitation) ● Intencity (pépinière d’entreprises privée) ● Le Grand Réservoir (exploitant potentiel de « lieux de vie »)
Autres membres de l’équipe : Bouygues Bâtiment Ile-de-France (construction●réhabilitation) ● Berim (BET VRD) ● Amoès (BET développement durable, bilan carbone) ● Elan (AMO Biodiversité) ● Le Sens de la Ville (programmation urbaine & commercialisation, avec Alphaville en sous●traitance) ● La Belle Friche (aménagement temporaire)
VITRY-SUR-SEINE : POLE GARE DES ARDOINES
Maire : Jean-Claude Kennedy
Projet Démonstrateur Métropolitain : Une Locomotive du pôle de compétitivité santé
Mandataire : LINKCITY Ile-de-France
Promoteurs/investisseurs : LINKCITY Ile-de-France (promoteur) ●OGIC (co-promoteur) ●SOGEPROM (co-promoteur) ●La Française REM (investisseur)
Concepteurs : PCA – Philippe CHIAMBARETTA ARCHITECTURE (Architecte coordinateur 1) • RICHEZ_ASSOCIES (Architecte coordinateur 2) • NeM ● Niney et Marca Architectes • Tolila + Gilliland
Autres membres de l’équipe : BOUYGUES BATIMENT Ile-de-France (constructeur) ●Franck Boutté Consultants (AMO
Environnemental)
Projet KAUFMAN&BROAD GRANDS PROJETS
Mandataire : Kaufman & Broad Grands Projets Urbains
Promoteurs/investisseurs : Kaufman & Broad Grands Projets Urbains (promoteur) ●GRAND PARIS HABITAT (OSICA●SNI)
Concepteurs : CHARTIER DALIX ARCHITECTES (Architecte coordinateur) • REICHEN ET ROBERT & Associés • DANIEL VANICHE ET ASSOCIES • LATZ+PARTNER (Paysagiste, DE)
Exploitants Sous Les Fraises (agriculture urbaine et végétalisation) ●MK2 CINEMAS (complexe cinématographique) ●Réseau Francilien du Réemploi, association de 22 ressourceries (Coordination du « Hub » du réemploi) ●PURE HOUSE LAB, opérateur immobilier américain (espace de « co●living »)
Autres membres de l’équipe : ARTELIA Bâtiment & Industrie (BET) ●EDF Grand Paris (services énergétiques et numériques)
Nouvelles candidatures, débats, lancements de campagne, messages et bisbilles, l’actu à chaud et en bref de la campagne des législatives en Val-de-Marne ce jeudi 18 mai.
Nouvelles candidatures
Pour rappel, le dépôt officiel des candidatures en préfecture a commencé ce lundi et s’achèvera ce vendredi 19 mai. Jusqu’à cette date, les candidatures peuvent être modifiées ou retirées.
En Marche finalise enfin ses 11 candidats avec Maud Petit dans la 4e Voir article détaillé
Le PS change de candidat dans la 1ère circonscription Olivier Place remplace Laurence Vagnier comme titulaire
Elisabeth Bouffard-Savary est suppléante
Bisbilles, toujours dans la 10e…
Christian Favier appelle au rassemblement autour de Pascal Savoldelli Image may be NSFW. Clik here to view.« Dans la 10ème circonscription du Val-de-Marne le rassemblement autour de Pascal Savoldelli, indispensable pour gagner », estime le président PCF du Conseil départemental. « Je suis atterré de constater qu’à deux jours de la clôture du dépôt des candidatures, la situation tarde à avancer. Ainsi sur la 10ème circonscription du Val-de-Marne qui regroupe les communes d’Ivry-sur-Seine, du Kremlin-Bicêtre et des parties de Gentilly et de Vitry-sur-Seine, il est incompréhensible que « France Insoumise » continue à s’entêter à vouloir présenter une candidate face à Pascal Savoldelli, candidat du Front de gauche, Vice-président du Conseil départemental et Président du groupe Front de gauche de notre Assemblée où son sens du rassemblement est apprécié. Pascal est connu et reconnu dans cette circonscription où il a toujours vécu, milité et assumé au quotidien d’importantes responsabilités. C’est le meilleur candidat pour battre la droite et insuffler l’esprit de résistance nécessaire face aux mauvais coups qui ne vont cesser de pleuvoir. Je lui apporte toute ma confiance et tout mon soutien. Mais aujourd’hui, le résultat de cette division détestable, la conséquence de ce gâchis est claire : au final, c’est soit le candidat de Macron, soit celui de la droite qui risque d’être élu au moment où les mêmes remettent sur la table la disparition du Val-de-Marne« , déplore le sénateur communiste qui appelle « solennellement les responsables de « France Insoumise » à ce bon sens ».
L’assemblée citoyenne de la dixième circonscription lance une pétition pour appeler à une candidature unique PCF-FI « Nous demandons à être reçus par Pascal Savoldelli et Mathilde Panot qui ont soutenu Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles. Nous leur porterons les pétitions déjà signées par plus de 300 personnes en 2 jours, en soutien à notre action. Les participants aux deux assemblées citoyennes, qui ont réuni une centaine de personnes, décident de rester unis, vigilants et offensifs, et d’aller vers la création d’une assemblée citoyenne plurielle et permanente« , indique l’assemblée citoyenne. La pétition a également été mise en ligne.
Suppléant FI de Mathilde Panot dans la 10e, Mourad Tagzout quitte le groupe FG du Conseil municipal d’Ivry Image may be NSFW. Clik here to view.Pour Mourad Tagzout, le FG est mort et faire partie de son groupe au Conseil municipal n’a plus de sens, l’élu a donc décidé d’en démissionner tout en restant dans la majorité municipale, même s’il est en désaccord sur certains points, précisant avoir été le « seul élu du groupe Front de Gauche à avoir voté contre le projet d’incinérateur anti-écologique d’Ivry sur Seine« . »(…) En seize mois, la FI a réussi là où le Front de Gauche a échoué : fédérer le peuple et proposer un programme de luttes pouvant faire barrage au gouvernement Macron-Philippe et répondant aux aspirations profondes du peuple.(…) A Ivry, seule ma camarade et amie Mathilde Panot porte le programme et la voix de l’insoumission. (…) »,motive l’élu.
En campagne
Valérie Pécresse est venue soutenir Didier Gonzales à Limeil-Brévannes
La présidente de région est venue soutenir le maire LR de Villeneuve-le-Roi, candidat dans la 3e circonscription, « non parachuté », à la rencontre des commerçants et des habitants de l’éco-quartier des Temps Durables de Limeil-Brévannes, en compagnie de la maire de la ville, Françoise Lecoufle, avant de se rendre à la fa future gare du Téléval.
Benoit Hamon est venu soutenir Laurence Abeille à Fontenay-sous-Bois « Je crois que je ne serai pas dans le même groupe que tous ceux qui vont servir de cabane de jardin au château de M. Macron », a lancé Benoit Hamon, en campagne ce mercredi aux côtés de Laurence Abeille, candidate EELV, soutenue par le PS, de la 6e circonscription. Au programme de la soirée : l’exposome (totalité des expositions à des facteurs environnementaux que subit un organisme humain au cours d’une vie), les normes sociales et environnementales et encore l’inaccessibilité financière des maisons de retraite… Image may be NSFW. Clik here to view.
Les secrétaires de section PS de la 3e circo apportent leur soutien à Corinne Narassiguin « Suite à la décision du Bureau national du Parti Socialiste d’investir Corinne Narassiguin dans la 3ème circonscription du Val-de-Marne, nous, secrétaires de l’ensemble des sections du territoire, lui apportons notre soutien plein et entier », signent Claudine Maslak, Raymond Cathala, Jean-Marc Leverrier, Michel Granarolo, Éric Chamault et Mubbashar Khokhar, respectivement secrétaires de section PS de Boissy-St-Léger, Limeil-Brévannes, le Plateau-Briard, Valenton, Villeneuve-le-Roi et Ablon et Villeneuve-St-Georges.
Les Insoumis de la 6e circonscription signent la charte LGBT
Stéphanie Michel et Vianney Orjebin (suppléant), candidats FI de la 6e circo, ont signé la Charte pour un débat respectueux de l’inter-LGBT. Voir la charte
Après le marché le porte à porte ! Plus que jamais il est nécessaire d’avoir une majorité de députés de rassemblement des forces #circo9401pic.twitter.com/Z2vIrT7iJ7
Ce soir j’ai le plaisir de rencontrer des nogentais afin d’évoquer leur vie quotidienne et le prog de la Droite et du Centre pic.twitter.com/Ozfawhf5xu
Lancement de campagne de Luc Carvounas (PS) à Alfortville
A partir de 19h à la MCF2, plage du Phare d’Alfortville
Atelier transport de Denis Oztorun, candidat PCF dans la 1ère circonscription
A 19h30 Ecole Marcel Cachin 5 avenue d’Alsace Lorraine
Avec sa suppléante ValérieZelioli et aussi Christian Favier, président du Conseil départemental, Pierre Garzon, VP du CD94 en charge des transports et Pascal Joly, syndicaliste.
Lancement de campagne de Jennifer Douieb-Nahon (LREM) à Charenton-le-Pont
A 20h Ecole Aristide Briand 2 place Aristide Briand
Lancement de campagne de Guillaume Gouffier-Cha (LREM) à Fontenay-sous-Bois
A 20h00 à l’école Jules Ferry de Fontenay-sous-Bois (64, rue Roublot), avec sa suppléante Anne Broches, en présence de Laetitia Avia, porte-parole nationale du parti.
Samedi 20 mai
Lancement de campagne de Lucien Noaile, candidat de Lutte Ouvrière dans la 3e
A 14h, au Foyer Jean Cocteau, 8 avenue Carnot à Villeneuve-Saint-Georges
Carte de toutes les investitures par circonscriptions du Val-De-Marne
Cliquer sur les circonscriptions pour afficher la liste des investitures.
Alors que des expulsions de bidonvilles et squats occupés par des populations roms sont en cours ces dernières semaines, avant la trêve hivernale, de nouveaux campements de fortune s’installent ailleurs, et Limeil-Brévannes fait partie des sites régulièrement occupés.
Ce vendredi, la maire de la ville, Françoise Lecoufle, a poussé un coup de gueule, publiant un communiqué et convoquant une réunion d’urgence avec les habitants ce lundi 9 octobre.
« Les camps de roms nuisent depuis trop longtemps au quotidien des Brévannais. Françoise Lecoufle, maire de la ville et les élus sont révoltés par la situation qui gangrène le quartier des Temps Durables, exprime l’élue. Depuis cet été, trois tentatives d’installation ont été bloquées par la police municipale sur ce seul quartier », poursuit la maire LR, ajoutant qu’« un des emplacements est en cours de sécurisation, à côté de la centrale biomasse, par apport massif de camions de terre ».
En parallèle, un autre bidonville, installé sur des terrains de l’État, à l’emplacement du futur téléphérique, est sous procédure judiciaire depuis fin juillet. « À ce jour, les deux seules avancées sont : une audience au tribunal le 17 octobre et l’annonce d’un diagnostic social nécessaire avant toute expulsion. Pendant ce temps, nous devons subir et gérer les dépôts d’ordures, le stationnement dangereux, les nuisances sonores. La persévérance est le maître mot de l’action de l’équipe municipale. Mais, malgré toutes les actions des services municipaux, seul l’Etat peut faire évacuer un terrain dont il est propriétaire. Il serait temps que chacun assume ses responsabilités« , poursuit l’élue qui a convoqué une réunion de quartier « exceptionnelle » ce lundi 9 octobre à 19h30 à la maison municipale du quartier des Temps Durables, au 1, place Arthur Rimbaud.
Faut-il écrire « les agent.e.s territoriaux.ales » ou « les agents territoriaux » pour évoquer une population d’agents hommes et femmes ? Ce lundi après-midi, le débat a agité les élus du Conseil départemental. Retour sur un débat de société.
C’est un petit livre de 68 pages, publié il y a un an par le Haut comité à l’égalité entre les femmes et les hommes et destiné à faire évoluer la communication publique pour lutter contre les stéréotypes de sexe, qui a animé le débat, sortant de leur téléphone portable les élus les plus accro. L’enjeu de la délibération : signer une convention s’engageant à faire ses meilleurs efforts pour appliquer les recommandations du guide.
Parmi ces dix points, certains font consensus, comme éliminer les expressions sexistes, user du féminin et du masculin dans les messages, ne pas réserver aux femmes les questions sur la vie personnelle, diversifier les représentations, veiller à équilibrer le nombre de femmes, parler «des femmes» plutôt que de «la femme », de la «journée internationale des droits des femmes » plutôt que de la «journée de la femme», ou encore supprimer le « mademoiselle ».
D’autres font débat. Faut-il imposer aux femmes qui veulent se faire appeler madame Le maire, de changer pour madame La maire ? « Ces femmes ont parfaitement compris les messages envoyés par ceux qui ont fait disparaître les termes féminins et ceux qui aujourd’hui les disent impropres ou inconnus, leur signifiant que, supposées inférieures, elles n’auraient rien à faire sur leur terrain. Et nous ne pouvons d’ailleurs pas blâmer ces femmes « transfuges », qui transgressent des normes en intégrant des secteurs majoritairement occupés par des hommes, de chercher à se fondre dans les usages leur préexistant. Mais cela est dommage, car l’usage du féminin pour leur nom de métier par exemple ne diminue pas leurs compétences. De plus, ces femmes sont des pionnières et peuvent jouer un rôle important de modèle pour les générations à venir« , insiste le guide. « Le terme transfuge est un peu gonflé! » réagit Déborah Münzer, élue LR, qui préférerait qu’on laisse le choix. « Jusqu’au XVIIe siècle, tous les noms de métiers, fonctions et dignités exercé.e.s par des femmes étaient nommé.e.s au féminin, de même que tous les métiers, fonctions et dignités exercé.e.s par des hommes l’étaient au masculin (exemples : cuisinière, marchande, abbesse, administeresse, enchanteresse, doctoresse, charpentière, autrice). Ce sont les réformes des grammairiens et lexicographes au XVIIe siècle qui ont « imposé » la règle du masculin qui l’emporte, aboutissement d’une longue période de réflexion qui débute à la Renaissance sur la place des femmes et des hommes dans la société », rappelle le guide, qui indique que c’est en 1647 que le grammairien Claude Favre de Vaugelas fait cette suggestion à l’Académie française, au motif que « le masculin est plus noble que le féminin« . Si à la révolution, des femmes s’élèvent contre cette pratique et réclament le suffrage universel, l’État tranche en faveur du masculin en 1882 lorsqu’il rend l’instruction publique obligatoire. « Des mots présents dans le français ancien disparaissent alors, tels que le féminin de médecin : medecine ou medecineuse« , pointe le guide.
D’autres propositions font plutôt sourire les élus, comme celle de décliner intégralement l’identité des femmes et des hommes quand on les appelle. « Les femmes sont, plus fréquemment que les hommes, présentées par leur prénom uniquement, étant précisée leur qualité d’ «épouse de» ou de «mère des enfants», quand les hommes sont présentés le plus souvent avec leur prénom et nom, leur qualité, grade ou profession« , motive le guide.
Mais le point qui cristallise le plus le débat concerne l’écriture inclusive qui veille à ajouter du féminin à chaque terme masculin lorsque les deux sexes sont concernés. Ainsi s’agit -il de remplacer « de nombreux consommateurs » par « de nombreux.se.s consommateur.rice.s ». Un changement assez important visuellement et qui nécessite une gymnastique intellectuelle de chaque instant. « Le point peut être utilisé alternativement en composant le mot comme suit : racine du mot + suffixe masculin + point + suffixe féminin », détaille le guide, qui insiste sur le fait que « le point a l’avantage d’être peu visible pour ne pas gêner la lecture, d’être le plus aisé pour les logiciels adaptés aux personnes malvoyantes, de faciliter l’écriture sur un clavier informatique et d’éviter toute connotation négative à l’inverse des parenthèses. » Un changement un peu trop drastique pour pas mal d’élus. A droite, le groupe LR et apparentés envoie les femmes au front, histoire de ne pas passer pour les machos de service. »Cela va accroître la complexité de lecture et d’écriture pour les enfants« , commence Françoise Lecoufle qui perçoit une « inversion du diktat » à propos des représentations visuelles. Déborah Münzer évoque de son côté une « dénaturation complète de la langue » et indique que le gouvernement est en « ébullition » sur le sujet. « Le ministre de l’Education nationale s’est opposé aux manuels scolaires présentant l’écriture inclusive et l’Elysée a fait savoir que les initiatives du ministère du Travail et de l’égalité Femmes-Hommes n’était pas une bonne initiative! Nous aurions préféré reparler de l’observatoire égalité femmes – hommes lancé par le département pour faire le point sur ce qui a été réalisé concrètement », poursuit l’élue nogentaise, invitant à temporiser en attendant que tout le monde se mette d’accord.
Même à gauche, Daniel Guérin, président du groupe PS-MRC, tout en défendant le guide, convient que l’écriture inclusive ne fait pas consensus, rappelant « l’avalanche de lettres » reçue par le département suite à l’édition de son journal en écriture inclusive. Président du groupe LR et apparentés, Olivier Capitanio suggère alors que le département rédige sa propre charte pour trouver un point d’accord.
« Ce guide est un outil, une préconisation. Il y a des interrogations que je peux entendre, mais ce guide n’est pas un prêt-à-penser. Nous n’imposons pas l’écriture inclusive, ce-sont des préconisations. La langue française est une langue vivante, elle évolue, comme toutes les langues vivantes »,insiste Fatiha Aggoune, vice-présidente PCF en charge notamment de la lutte contre les discriminations, rapporteuse de la délibération. D’autres élues renchérissent, d’Evelyne Rabardel à Hélène de Comarmond en passant par Flore Munck ou Isabelle Santiago, insistant sur la nécessité de faire évoluer les comportements. Christian Métairie, vice-président EELV, défend lui l’écriture inclusive, rappelant qu’il s’efforce de la mettre en oeuvre. « On mettra tous un peu de temps à savoir écrire et parler correctement, mais cela est nécessaire », enjoint l’élu.
Au final, la délibération est votée par la majorité. L’opposition ne prend pas part au vote. Mais le débat a eu lieu.
Alors que les riverains sont exaspérés par l’installation d’un bidonville rom à côté des Temps durables, la maire LR de Limeil-Brévannes, Françoise Lecoufle, exige leur expulsion avant la trêve hivernale du 1er novembre. Hier, la municipalité a reçu le soutien du sénateur UDI Laurent Lafon qui promet de faire évoluer la loi. Des démarches contre lesquelles s’élèvent les associations qui accompagnent les populations roms des bidonvilles.
Les habitants du quartier des Temps Durables à Limeil-Brévannes affichent de plus en plus ouvertement leur exaspération vis- à-vis du bidonville rom installé près de chez eux depuis le mois d’août. Une procédure de demande d’expulsion est en cours au Tribunal administratif mais, même si le juge prononce l’expulsion lors de l’audience du 7 novembre prochain, les autorités devront attendre la fin de la trêve hivernale du 1er novembre au 31 mars pour l’appliquer. Une situation inenvisageable pour la maire de la commune qui a lancé une pétition pour réclamer l’intervention de l’État. Hier, l’équipe municipale a reçu le soutien du sénateur UDI Laurent Lafon qui s’est rendu sur place.
Seul un carrefour giratoire sépare les immeubles d’habitation des Temps Durable du petit bidonville. Alors que les élus et des policiers municipaux se rendent sur place, un riverain les interpelle depuis son véhicule. «Qu’est-ce que vous attendez pour les faire partir d’ici ? Ils se branchent sur l’électricité, on a des coupures dans les appartements!» Sur place, une trentaine de cabanes s’alignent côte à côte. Des enfants et quelques adultes sont interloqués par la présence de ces visiteurs. Un homme revient à vélo, tractant derrière lui une petite remorque remplie d’encombrants. «Nous avions mis des gros blocs de pierre pour condamner ces entrées parce que nous avons déjà eu quatre intrusions sur ce site. Ils travaillent la nuit. Nous ne savons pas comment ils se débrouillent, s’ils louent des engins mécanique. Toujours est-il qu’ils ont dégagé un passage et qu’ils l’ont goudronné pour pouvoir faire passer des camions. Une première cabane a été montée en août, il y a trois semaines, il y en avait cinq, aujourd’hui, elles sont trente. Nous estimons qu’ils sont une centaine à vivre ici. Et le mouvement se poursuivra si rien n’est fait. C’est une logique très structurée»,s’inquiète Gilles Dauvergne, maire-adjoint en charge des finances et des relations de proximité.
Portion de route goudronnée créé par les habitants du bidonville pour permettre aux véhicules de franchir le terrain vague.
Début août, la mairie de Limeil-Brévannes a contacté Grand Paris Aménagement, le propriétaire de l’emprise où doit être installée une station de téléphérique d’ici quelques années, et en moins de 48 heures, une procédure d’expulsion a été déclenchée.«Mais le Tribunal de grande instance de Créteil a remis l’audience à plus tard une première fois. Le 17 octobre, nous avons exposé nos arguments et la décision a été mise en délibéré au 7 novembre. Le problème, c’est que depuis la promulgation de la loi Égalité et Citoyenneté en janvier 2017, les bidonvilles bénéficient de la trêve hivernale. Par conséquent, même si le juge donne l’autorisation de procéder à l’expulsion, nous ne pourrons l’appliquer qu’au printemps», expose le directeur général des services de la mairie. La trêve hivernale doit en effet permettre aux habitants des bidonvilles de ne pas se retrouver en transhumance pendant la période la plus froide de l’année, en leur permettant de rester dans leurs abris jusqu’au 31 mars. C’est du reste dans ce contexte que les expulsions se sont accélérées depuis la fin août, au grand dam des associations qui accompagnent ces populations, à l’instar de Romeurope, qui estiment que ces expulsions mettent par terre les démarches d’intégration, de la scolarisation des enfants aux recherches d’emploi et de formation des adultes en passant par le suivi médical. « Le bidonville de Limeil-Brévannes compte peu de personnes est suivi par la plate-forme régionale AIOS« , plaide Aline Poupel, de Romeurope 94.
Les élus de Limeil-Brévannes, eux, craignent une montée de tensions, malgré la tenue de rencontres régulières avec les riverains, la convocation d’une réunion d’urgence la semaine dernière, et les passages quotidiens des policiers municipaux sur place. «Il y a trois ou quatre ans, la population n’était pas aussi hostile. C’est la succession des camps illégaux qui a fait monter leur sentiment d’exaspération. Les Roms mendient auprès des commerces qui du coup réduisent leurs horaires d’ouvertures. C’est très difficile dans ce contexte de faire venir de nouveaux commerçants dans les espaces non pourvus. Les familles se plaignent de ne plus laisser leurs enfants sortir jouer dehors, d’avoir des coupures de courant. S’ils sont toujours là à partir de la trêve hivernale, nous demanderons à la police nationale une présence de 24 heures sur 24 sur place. Nous savons que dans le contexte actuel, ils sont appelés à intervenir ailleurs, mais nous ne serons plus en mesure d’assurer la sécurité des Brévannais, ainsi que des Roms», avance Philippe Gerbault, maire-adjoint en charge du développement économique et des relations avec les usagers des transports. Face à ce qu’elle considère comme le « laxisme et l’inaction de l’État », la mairie a lancé une pétition pour interpeller le préfet du Val-de-Marne et fait accrocher sur le mur extérieur de l’hôtel de ville, une banderole portant l’inscription « Roms aux Temps durables : que fait l’Etat? »
Laurent Lafon annonce une proposition de loi pour accélérer les expulsions
Elu au Sénat fin septembre, Laurent Lafon, encore maire de Vincennes pour quelques jours, était sur place ce mercredi et a annoncé aux élus que des parlementaires souhaitaient faire évoluer la loi pour accélérer les procédures d’expulsions. «Nous ne remettons pas en cause le mode de vie de ces populations. Ce qui nous préoccupe, c’est l’illégalité totale de leurs installations, la seizième en quatre ans ici à Limeil. Ces délais d’application de la loi pour pouvoir exclure les Roms des campements qu’ils occupent frustrent les citoyens. Ici, dans ce quartier tout neuf, on peut comprendre que des particuliers ou des commerçants qui ont investi ne souhaitent pas pâtir de ces installations sauvages. Cette proposition de loi, à l’initiative d’élus centristes et de Républicains, vise à améliorer l’efficacité des procédures avec des délais plus rapides», motive le parlementaire.
Pour les associations qui oeuvrent aux côtés des populations des bidonvilles, il conviendrait au contraire de les accompagner vers une intégration progressive, alors que chaque expulsion donne lieu à une nouvelle installation ailleurs, dans des conditions plus précaires encore, avec au passage une déscolarisation des enfants. « Ces évacuations dès que les personnes commencent à trouver leurs repères relève de la maltraitance institutionnelle« , dénonçait ainsi Aline Poupel, de Romeurope 94, à propos des expulsions en série déclenchées avant la trêve hivernale.
Le bidonville du bec de Canard évacué à Bonneuil-sur-Marne
Ce mercredi, le bidonville du bec de Canard de Bonneuil-sur-Marne (voir le reportage ci-dessous) a été évacué. Des propositions d’hébergements en hôtel ont été proposés aux couples avec de jeunes enfants. Deux couples de jeunes grands-parents n’ont en revanche pas été pris en charge.
En quelques heures ce lundi matin, le bidonville rom des Temps Durables à Limeil-Brévannes a été vidé de ses occupants . Alors que la trêve hivernale démarre ce mercredi 1er novembre, et qu’elle concerne désormais les bidonvilles en vertu de la loi Égalité et Citoyenneté de janvier 2017, la préfecture a procédé ce lundi 30 octobre à l’évacuation de ce bidonville qui s’était progressivement constitué depuis cet été.
Aux premières lueurs du soleil, vers 7 heures 30 ce lundi, une trentaine de CRS, de policiers de Boissy-Saint-Léger et de policiers municipaux avec des chiens ont pénétré dans le bidonville rom des Temps Durables à Limeil-Brévannes. Une femme en civil, officier de liaison roumaine, explique aux habitants qu’ils doivent s’en aller. Plusieurs dizaines de personnes se précipitent dans leurs véhicules avec tout ce qu’ils peuvent porter : couvertures, tapis, vêtements chauds, papiers d’identité. Trois membres du collectif Romeurope tentent d’endiguer ces départs. «Attendez, il y a quelqu’un de la préfecture qui doit arriver pour vous donner un hébergement d’urgence». Selon Romeurope, le nombre d’occupants oscillait entre 100 et 120 personnes ces derniers jours. La majorité d’entre eux ont préféré partir sans attendre.
Trois quart d’heure plus tard, le directeur adjoint de cabinet du Préfet du Val-de-Marne arrive avec une liste. Il s’agit de familles identifiées comme vulnérables lors du diagnostic social, mené quelques semaines auparavant. 49 places en hôtel pour trois nuitées ont été réservées par la Drihl dans des établissements de Boissy-Saint-Léger, Villeneuve-Saint-Georges et Montgeron (Essonne). Au total, 41 personnes ont été mises à l’abri par la préfecture dont 18 adultes et 23 enfants. Deux autres personnes, qui n’étaient pas éligibles, vont être hébergées dans un hôtel à Limeil-Brévannes, au frais de la municipalité.
Plusieurs dizaines de personnes non-éligible à l’hébergement d’urgence sont parties avant l’arrivée du référent de la préfecture.
Les pompiers fouillent les baraques vides à la recherche de bonbonnes de gaz. A l’intérieur de ces petites cabanes fabriquées à partir de matériaux récupérés, quelques bananes à peine entamées pour le petit-déjeuner restent posées sur des tables. Les enfants ont laissé leurs jeux et leurs peluches sur le sol. Une fois le bidonville « sécurisé », une pelle mécanique détruit les habitations une à une.
«L’une des conditions à l’expulsion du camp était de faire en sorte que les Roms ne puissent plus s’établir à nouveau sur cette emprise», explique l’un des membres du cabinet de Françoise Lecoufle, la maire LR de la ville. Alors que le site doit accueillir une emprise du futur téléphérique qui ira jusqu’à Créteil, le propriétaire, Grand Paris Aménagement, louera la parcelle à Eiffage qui dispose déjà d’un site de stockage de matériel à proximité. Le promoteur s’est engagé à clôturer le site et à le faire garder par 5 maîtres-chiens financés par Grand Paris Aménagement.
Le directeur-adjoint du cabinet du préfet du Val-de-Marne, indique aux familles l’hôtel où ils doivent se rendre.
Banderole, réunion publique et soutien sénatorial
Face au habitants excédés, la maire LR de la ville, Françoise Lecoufle, avait convoqué une réunion publique et même fait hisser une banderole « Roms aux Temps durables, que fait l’État? » pour appeler à réagir. La semaine dernière, la ville avait aussi reçu le soutien du sénateur UDI Laurent Lafon, venu sur place pour promettre le dépôt d’une loi visant à accélérer les procédures d’expulsion. Le sénateur LR Christian Cambon a également déposé une question écrite au gouvernement, qui devait être publiée ce 2 novembre, pour lui demander d’agir, rappelant qu’il s’agissait de « la seizième fois consécutive en quatre ans » qu’une installation illégale avait lieu dans la ville, et que la commune avait déjà « engagé plus de 30 000 € depuis juillet afin de sécuriser ce site qui appartient à l’État ».
C’est dans ce contexte que la préfecture a décidé d’intervenir avant la trêve, organisant l’opération d’évacuation ce 30 octobre au matin. Du côté de l’association Romeurope 94, qui accompagne les populations roms dans les bidonvilles, cette série d’évacuations juste avant le 1er novembre met par terre tout le travail associatif pour aider ces familles à s’intégrer, scolariser les enfants et accompagner les adultes vers l’emploi. « Quel bénéfice la préfecture retire de ces expulsions à tour de bras depuis mi août ? En effet les personnes évacuées ce matin qui sont sans hôtel vont aller grossir les bidonvilles existants ou en recrééront d’autres. Elles ne disparaîtront pas de l’espace public urbain dans lequel elles vivent depuis de nombreuses années dans notre département. Elles ne se déplacent pas, elles sont déplacées contraintes et forcées par des expulsions. Et c’est cette politique absurde et incohérente qui permet aux maires des communes telles que celle de Limeil-Brévannes de stigmatiser ces familles auprès de la population en provoquant des réunions publiques contre elles, en parlant de « prolifération », en accrochant dans la ville des banderoles pour dénoncer leur présence. Nous sommes déterminés avec les familles à faire respecter les droits des personnes à vivre dignement, en sécurité. Nous demandons que cessent les politiques d’exclusion qui entraînent le racisme, la discrimination et la xénophobie, et que des décisions politiques courageuses soient mises en place pour que les enfants et leurs parents s’insèrent dans notre société, dans laquelle ils souhaitent vivre« , réagit Romeurope 94 suite à l’évacuation. « Ce campement comportait des dangers et risques importants pour les 90 personnes occupants le terrain, notamment en raison de sa proximité avec une voie routière très fréquentée, avec beaucoup de poids lourds, et une ligne SNCF à grande vitesse. Par ailleurs, le terrain présentait des dangers en raison des risques incendies », motive pour sa part la préfecture.
Romeurope 94 dénonce 750 expulsions pré-trêve hivernale dans le département
«Il fallait profiter de leur installation ici pour poursuivre les démarches en vue de l’insertion. Quand nous avons du temps, ça fonctionne, certains parviennent à s’intégrer. En choisissant l’expulsion, c’est la solution de facilité, ils vont s’installer ailleurs et tout recommence à zéro. Si l’on savait combien coûte au contribuable une expulsion telle que celle-ci, ou les frais de santé pour ces personnes qui vivent dans des conditions difficiles. Je déplore que ces élus ne mettent pas leur courage politique à faire en sorte que la situation des Roms s’améliore» , indiquait ainsi Aline Poupel, de Romeurope 94. Selon l’association, ce sont près de 750 personnes Roms vivant dans les squats et bidonvilles du Val-de-Marne qui « ont été jetées sur les routes« , sans compter l’expulsion de ce lundi matin à Limeil. « Cette politique est dénuée de bon sens et bien sûr ne respecte pas la dignité humaine et le droit de l’enfant. De plus elle accroît la vulnérabilité des personnes fragiles« , dénonce Romeurope.
Crée en septembre 2014 après le succès de la droite aux élections municipales, l’association Ensemble, les élus minoritaires du Val-de-Marne (EVM), qui réunit des élus d’opposition de droite et du centre, a renouvelé son exécutif ce lundi 4 décembre 2017.
C’est Métin Yavuz, conseiller départemental de Villeneuve-Saint-Georges/Valenton/Limeil-Brévannes (avec Françoise Lecoufle), qui a été élu président, en succession de Brigitte Chambre-Martin, qui avait lancé l’association. «Je souhaite que l’association soit un lieu d’échanges et d’entraide où chacun peut apporter ses bonnes idées et demander des conseils pour son action d’élu. Je souhaite d’ailleurs que l’association s’ouvre également aux non élus qui aux côtés de nos élus d’opposition mènent des combats difficiles et préparent ensemble l’alternance. Il faut diversifier les profils, ajouter les compétences et promouvoir les nouveaux visages», annonce le nouveau patron de l’association d’élus, qui veut également multiplier les rencontres avec les élus, maires, conseillers départementaux, régionaux et parlementaires et organiser des formations pour les élus minoritaires et leurs équipes « afin de préparer les échéances à venir ».
Composition complète du nouveau bureau
Président
Métin YAVUZ
Vice-présidents :
Laurent JEANNE Conseiller régional LR Champigny-sur-Marne
Vice-président Thierry HEBBRECHT Conseiller Territorial délégué LR Créteil
Vice-président Alain AFFLATET Conseiller Territorial LR Vitry-sur-Seine
Vice-président Camille DUBARRY Conseillère municipale LR Fresnes
Trésorier : Sébastien BOUILLAUD Conseiller municipal LR Ivry Sur Seine
Trésorier adjoint : Tonino PANETA Conseiller municipal LR Choisy-le-Roy
Secrétaire Général : Cédric TARTAUD-GINESTE Conseiller Territorial délégué LR Alfortville
Secrétaire Générale Adjointe : Maria ANDRIA Conseillère municipale LR Ivry Sur Seine
L’enquête publique sur le futur téléphérique Créteil-Limeil-Brévannes (Téléval – Câble A) se tiendra-t-elle bien avant la fin 2018, c’est ce qu’espèrent les élus locaux, inquiets de possibles retards sur la réalisation de ce nouveau mode de transport collectif urbain, alors que des études complémentaires ont alourdi à plusieurs reprises le processus.
Dans un courrier commun, les maires de trois des quatre villes concernées (Françoise Lecoufle à Limeil-Brévannes, Françoise Baud à Valenton et Sylvie Altman à Villeneuve-Saint-Georges) et le président du Conseil départemental du Val-de-Marne, Christian Favier, demandent à Valérie Pécresse, présidente de Ile-de-France mobilités, l’autorité en charge des transports en commun dans la région, de programmer au plus vite un Comité de suivi afin de faire le point d’étape sur le projet et « sur les sujets localisés qui méritent une meilleure coordination et un dialogue renforcé avec les collectivités et les habitants », précisent les élus. Concrètement, les élus espèrent ainsi pour valider le Schéma de principe pour l’inscrire à l’ordre du jour du prochain Conseil d’Administration d’IDF Mobilités et de pouvoir lancer l’enquête publique et de garder le cap d’une mise en service en 2021.
« L’adoption du Schéma de Principe et l’engagement de l’Avant-Projet dans les plus brefs délais permettront également d’apporter des réponses plus précises aux questions en suspens, notamment concernant l’implantation des stations. Par ailleurs, il nous semble capital d’engager parallèlement les consultations nécessaires en mobilisant les financeurs du projet. La convention de financement actuelle, qui engage le Département du Val-de-Marne et la Région Ile -de-France, se tarit. Il devenu nécessaire de préparer dès à présent une nouvelle convention de financement au premier trimestre 2018 afin d’éviter toute mise en sommeil des études », pressent les élus.
Le futur téléphérique, attendu pour 2021, doit relier Créteil et Limeil en 17 minutes. dans 5 stations. Le tracé s’étendra sur 4,5 km et prévoit 5 stations Créteil Pointe du lac, Temps durables, Emile Zola, Emile Combes et Bois Matar à Villeneuve-Saint-Georges. Environ 30 pylônes seront installés, espacés de 150 mètres environ et feront 25 à 40 mètres de hauteur.Les cabines pourront accueillir 10 personnes grâce à deux rangées de 5 sièges face à face. Elles seront accessibles aux fauteuils roulants, poussettes et vélos en relevant les banquettes. Piloté par IDF Mobilités, le projet estimé à 120 millions d’euros sera cofinancé par le Conseil régional, le Conseil départemental et l’Etat.
Police municipale et la police nationale ont interpellé deux personnes après avoir procédé à des perquisitions dans quatre appartements de la Seimaroise au 13 et 21 de la rue Calmette,
fait savoir la ville de Limeil-Brévannes.
Cette opération, menée avec l’aide du bailleur Batigère, intervient après l’enquête policière concernant la vague de cambriolages de décembre.
Sur place, ont été retrouvés du matériel multimédia, un scooter, un sac de bijoux, une arme et ses des munitions ainsi que des faux documents. « Le bailleur a procédé à l’installation de portes anti-effraction sur ces quatre habitations et l’équipe cynophile de la police municipale a sécurisé l’intervention des forces de l’ordre durant toute cette intervention », indique la maire de la ville, Françoise Lecoufle.
« 180 criminels qui auront écopé d’une condamnation largement supérieure à deux ans et qui se baladeront dans les rues de la ville, il n’en est pas question! Nous n’avons pas du tout envie de servir de test! » ne décolère pas Françoise Lecoufle, maire LR de Limeil-Brévannes,
alors qu’un projet de prison semi-ouverte a germé en ville, qui accueillerait 180 détenus en fin de peine. Sa pétition, lancée hier en ligne, avait déjà récolté 900 signatures à 11 heures du soir et son post sur Facebook avait été vu 17 000 fois et partagé par plus de 500 personnes. Autant dire que la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre et que la mobilisation s’annonce à la hauteur de l’étonnement. Pétition, immenses bâches à tous les coins de rue, tractage dans toutes les boites… Dès ce soir, aucun habitant de la ville n’ignorera le projet.
Il faut dire que la manière dont l’édile a appris la nouvelle n’a pas contribué à calmer le jeu. « Personne ne m’a parlé de rien! Lors des voeux du préfet de police de Paris, le préfet du Val-de-Marne m’a simplement glissé à l’oreille qu’il y avait des projet sde petits établissements pénitentiaires d’une centaine de personnes, sans barbelé, et que l’on regardait notamment dans notre ville. Il me promettait alors de m’envoyer un dossier tout en me disant de ne pas m’inquiéter. Ensuite, je n’en ai plus entendu parler du tout. C’est tout à fait par hasard, en recevant une DICT (Déclaration d’intention de commencement de travaux) sur le secteur situé entre la future station de téléphérique des Temps durables et la N406, et en remontant aux services du ministère pour comprendre de quoi il s’agissait, que nous avons découvert que cela concernait un établissement pénitentiaire de 180 personnes! Depuis, impossible d’en savoir plus et d’avoir un rendez-vous avec le préfet à ce sujet, même téléphonique! Tout ceci se prépare en catimini », dénonce l’élue. « Nous essayons, tout comme à Valenton, de monter des projets économiques pour contribuer au rééquilibrage économique Est-Ouest et cela va pas dans ce sens. On ne peut pas toujours tout mettre au même endroit! » Le projet, s’il était retenu par le ministère de la Justice, commencerait sa construction en juillet 2019.
« Il y a un projet de création d’une structure de préparation à la sortie de prison en Val-de-Marne dans le cadre d’un dispositif national prévu depuis plusieurs années. Ce serait la première structure du genre dans le département, et elle permettrait aux personnes en fin de peine de préparer leur réinsertion. Pour l’instant, nous ne faisons qu’étudier des parcelles appartenant à l’État où implanter la structure. Afin de déterminer la faisabilité du projet, nous analysons la configuration des lieux, les projets d’aménagements, et pour cela, nous allons rencontrer les élus. C’est pourquoi l’initiative de Françoise Lecoufle nous a étonné, un rendez-vous était déjà pris avec elle pour le 6 avril. Nous ne prenons personne en otage« , réagit-on au cabinet du préfet.
Drapeaux noirs avec un stop rouge en main, plus d’un millier de personnes et d’élus de tous bords politiques ont manifesté ce samedi 24 mars contre la possibilité d’une prison dédiée aux détenus en fin de période de détention dans le quartier des Temps Durables de Limeil-Brévannes. Deux sites sont actuellement étudiés pour accueillir une prison de ce type dans le département.
Les élus craignent de voir le projet du téléphérique une nouvelle fois reportée et l’installation d’une zone d’activité économique, avec 3 000 emplois en perspective, contrariée par la construction de cette prison sur une parcelle de terrain dont l’Etat est propriétaire. « Dans un contexte urbanisé, ce type de projet est une première. On n’est pas prêt de lâcher, et on va continuer à suivre le dossier. La prison, on n’en veut pas« , insiste Martine Sobra, maire-adjointe à l’urbanisme et au logement social.
« Ce sont des projets qui font peur à tout le monde, confie Caroline des Temps Durables. « Je suis pour les alternatives à l’incarcération mais pas si cela annule tous les projets de développement de la ville comme le téléphérique. C’est un quartier qui est défavorisé, et enclavé. On a l’impression que tous les projets compliqués, c’est toujours pour Limeil-Brévannes. »
Pour Ana, habitante des Temps Durables depuis deux ans, c’est une désillusion. « Quand on a acheté, on nous a vendu du rêve avec un écoquartier pour les enfants, et on se retrouverait aujourd’hui avec une prison juste à côté. Cela me fait un peu peur ! » Même crainte pour Nathalie, qui regrette l’image qu’on peut avoir de cet écoquartier. « Ce n’est pas un projet cohérent par rapport au quartier, alors qu’il est agréable à vivre. Pourtant, rien n’est fait pour que cela reste agréable… Après, bien sûr qu’il en faut des prisons« .
Justement, c’est le lieu choisi qui interroge les manifestants. « Cela aurait été mieux de les installer en zone industrielle, mais pas dans un quartier résidentiel » estime Fabien. « On a déjà une grande prison à Fresnes. Pourquoi ce seraient toujours les mêmes communes défavorisées à qui on devrait imposer une prison ? Et si on en construisait une dans les Hauts-de-Seine ? » suggère à son tour Aurore. « Une prison semi-ouverte en plus, c’est hors-de-question. Comment garantir la sécurité et s’assurer que les détenus ne récidiveront pas ? C’est sans parler de la nuisance sonore constante que l’on pourrait avoir. C’est juste invraisemblable » s’indigne l’habitante qui envisagerait de quitter la commune si le projet allait à son terme.
Un deuxième site à l’étude en Val-de-Marne
« Il ne s’agit pas d’une prison semi-ouverte mais bien d’un centre fermé, même si les détenus, qui seront en fin de peine, seront susceptibles d’avoir des permissions comme dans toute maison d’arrêt« , précise sur ce point le préfet du Val-de-Marne, Laurent Prévost, qui indique par ailleurs qu’un autre site est à l’étude dans une autre commune du Val-de-Marne.
« Les Brévannais ont en ras-le-bol ! Qu’ils nous laissent vivre tranquillement ! » demande Romuald, venu manifester avec sa fidèle compagne Galya, une chienne âgée de 7 ans.
Au dernier étage d’un immeuble, donnant vue sur le terrain de la future hypothétique prison, les occupants n’ont pas hésité à déployer une large banderole en signe d’opposition au projet.
Alors que la maire de Limeil-Brévannes, Françoise Lecoufle, a appris incidemment, via une formalité administrative, qu’un possible projet de prison pour détenus en fin de peine était à l’étude près du quartier des Temps durables,
elle attendait avec impatience les éclaircissements du préfet à ce sujet, lors d’un rendez-vous qui se tenait le vendredi 6 avril dernier. L’annonce d’une prison près de l’éco-quartier qui a déjà connu un certain nombre de difficultés avait provoqué la colère de l’élue et de ses habitants. Une manifestation contre le projet a réuni un millier de personnes le 24 mars dernier et une pétition près de 5 000 signatures.
Sollicitée sur le sujet, la préfecture avait indiqué que Limeil-Brévannes était effectivement à l’étude pour ce projet mais qu’il ne s’agissait pas du seul site. Une autre ville était concernée, indiquait le préfet lors d’un point presse, sans préciser laquelle tant le sujet est sensible.
Ce vendredi 6 avril, la maire de Limeil-Brévannes s’est faite préciser le nom de l’autre ville où est étudié ce projet de prison de fin de peine (un centre fermé pour détenus qui purgent leurs deux dernières années). Il s’agit de Choisy-le-Roi. Mais là encore, aucune procédure d’information officielle n’a été engagée, sans doute pour ne pas déclencher de réaction d’hostilité pendant la phase d’étude. « C’est Françoise Lecoufle qui m’a informé. Je tombe des nues. Je ne me souviens pas que nous n’ayons jamais évoqué ce sujet dans le cadre de l’OIN (Opération d’intérêt national Seine Amont). J’attends désormais des explications officielles de la part du préfet« , réagit Didier Guillaume, maire de Choisy-le-Roi.
Pas de quoi rassurer la maire de Limeil qui dénonce le flou de la situation et demande au préfet du Val-de-Marne « l’officialisation d’un discours clair pour assurer une meilleure concertation au sein du département ». Dans un courrier adressé au préfet, l’édile exige la tenue d’une conférence de presse commune avec ce dernier « afin de présenter, en toute transparence, la nature des établissements pénitentiaires envisagés, les critères de choix d’implantation, le calendrier de la concertation avec les élus locaux, les délais de la procédure avant les décisions définitives et réglementaires ainsi que l’échéancier des travaux. »
Tout en mesurant « la difficulté pour l’Etat à trouver des terrains fonciers« , l’édile indique que « les Val-de-Marnais ne peuvent être davantage ignorés, les élus locaux ne peuvent être davantage méprisés ».
Deux initiatives concurrentes relancent l’actualité du téléphérique Créteil – Villeneuve-Saint-Georges, dix ans après le lancement du projet et à quelques semaines de son enquête publique. Objectif : une première pierre avant 2020. De son côté, Créteil veut réétudier le tracé.
Drôle d’endroit pour manger un gâteau d’anniversaire. Ce lundi après-midi, une vingtaine de personne s’étaient données rendez-vous sur un parking de Limeil-Brévannes, à l’intersection de la rue Clémenceau et de l’avenue Pasteur, sous le regard intrigué d’automobilistes et d’usagers de bus. Un lieu qui n’avait pas été choisi par hasard… Il s’agit de l’emplacement de la future station Émile Combes, l’une des 5 haltes du futur téléphérique Televal-Câble A qui doit relier Villeneuve-Saint-Georges, Valenton, Limeil-Brévannes et la station de métro Créteil Pointe-du-lac en moins de vingt minutes. Un projet initié il y a dix ans tout juste par le Conseil départemental et qui fait désormais officiellement partie des grands projets de l’autorité de transport de la région, Ile-de-France Mobilité (ex Stif), avec un co-investissement de l’Etat dans le cadre du Contrat de Plan Etat région (CPER) et des collectivités concernées (Conseil départemental et communes traversées).
Réuni ce lundi, ce collectif de citoyens, qui s’est baptisé Vite le Téléval, a décidé de ne pas laisser recouvrir de poussière ce rêve en passe de se réaliser. « Nous sommes des habitants des villes directement traversées par le téléphérique mais également de communes limitrophes. A force de se rencontrer au cours des réunions publiques autour de ce projet, nous avons fini par nouer des liens. Il y a dix ans que nous attendons l’arrivée de ce nouveau moyen de transport innovant. Entre temps, beaucoup de nouveaux quartiers ont été construits, nous vivons en zone dense. Il est plus que jamais important de démarrer ce chantier qui doit durer 36 mois », résume Edwige Charbit, ancienne conseillère municipale déléguée de Limeil-Brévannes dans la précédente mandature. Pour convaincre les pouvoirs publics de l’urgence de réaliser le premier téléphérique urbain en Île-de-France, le collectif a lancé une pétition.
Idférique présentait sur le salon des maires d’Île-de-France une télécabine similaire à celles du futur câble aérien.
De son côté, la maire LR de la ville, Françoise Lecoufle, a aussi décidé de sortir les bougies et a écrit à Stéphane Beaudet, conseiller régional et président d’Ile-de-France mobilités, pour lui proposer de fêter les 10 ans du projet alors que l’enquête publique doit démarrer en juin. « L’étape de l’enquête publique va prendre effet en juin 2018, soit 10 ans après le lancement du projet. C’est pourquoi je me permets de vous solliciter afin d’organiser avec tous les partenaires, à la date du lancement de l’enquête publique, un événement public et démonstrateur pour célébrer les 10 du projet Téléval », écrit l’édile qui suggère d’en profiter pour présenter aux habitants les différents types de cabines qui pourraient être utilisées et de proposer des simulations de trajet en réalité virtuelle. Et l’élue de rappeler l’intérêt stratégique du projet alors que « le sud du département du Val-de-Marne est aujourd’hui faiblement connecté au réseau de transports de la Région (RER, métro, tramway) même si des lignes de bus permettent aux Val-de-Marnais de se déplacer. »
Congestion routière et attrait du territoire
Pour ce bassin de vie estimé à 160 000 personnes, l’une des principales préoccupations reste aujourd’hui la saturation du réseau routier. « Entre le moment où je pars de chez moi, sur le Plateau, à Villeneuve-Saint-Georges, et le moment où j’arrive sur mon lieu de travail à République, je mets, lorsque tout va bien, 1h30. Avec la station au Bois-Matar, je n’aurai plus besoin d’aller prendre le RER D », note un Villenevois, qui a rejoint le collectif Vite le Televal. « J’ai calculé qu’en une semaine, je pourrais gagner deux heures. C’est du temps de travail supplémentaire ou du temps libre que je peux consacrer à autre chose », souligne Taylan Tuzlu, étudiant de l’Upec vivant dans une résidence universitaire à Boissy-Saint-Léger. « Ce weekend, des amis devaient nous rejoindre à la plage Bleue mais ils n’ont pas pu trouver de place de stationnement. A l’avenir, le câble aérien permettra à des gens venant notamment de Paris de découvrir ce parc », se projette encore Caroline Travassac, présidente de l’association les Temps durables, venue partager le gâteau ce lundi. L’accès aux services publics tels que la Préfecture est également mis en avant.
Un projet à 120 millions d’euros
Le coût total de ce projet de câble aérien est aujourd’hui estimé par Île-de-France mobilités, maître d’ouvrage, à 120 millions d’euros, cofinancé par les différents niveaux de collectivités. Le Conseil régional doit prendre en charge 52,5% du projet, l’État 22,5% et les 25% restant seront à la charge des villes concernée, du territoire et du Conseil départemental. Jusqu’ici tout va bien. Les choses suivent leur cours et l’enquête publique démarrera en juin et les premières acquisitions de foncier pourraient démarrer dès cet été. Mais dans ce type de grand projet, chaque étape est un nouveau défi et le parcours est encore long jusqu’à la première pierre, surtout si tout le monde n’avance pas en colonne.
Couac sur le tracé à Créteil
C’est le cas de Créteil, dont les riverains du quartier des Sarrazins veulent obtenir l’éloignement des télécabines de leurs habitations. Une demande cristolienne qui agace les villes voisines, lesquelles craignent que ce grain de sable de grippe les rouages. Fin mars, le comité de pilotage du projet a refusé les études complémentaires pour un nouveau tracé demandées par Laurent Cathala, le maire PS de Créteil. Ce dernier a répliqué en faisant voter, lors de son Conseil municipal d’avril, un voeu pour étudier un tracé alternatif avant la station Pointe du Lac.
Suite à la réponse de la garde des Sceaux au député Luc Carvounas à propos du projet d’implantation d’un quartier de préparation à la sortie de prison à Limeil-Brévannes ou Choisy-le-Roi, la maire LR de Limeil, Françoise Lecoufle,
a écrit à la ministre pour l’inviter à venir voir sur place le terrain pressenti. Dans sa réponse au député, Nicole Belloubet indiquait que le choix n’était pas arrêté et tiendrait compte de plusieurs paramètres dont la proximité avec le TGI de Créteil, et qu’il n’était pas question de risquer de mettre en péril le projet de téléphérique Téléval.
Après avoir présenté le projet de loi de programmation et de réforme de la justice en Conseil des ministres ce mercredi matin, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, se rendra au quartier pour peines aménagées de Villejuif à partir de 16 heures cet après-midi pour visiter l’établissement et ses quartiers de semi-liberté et de placement extérieur, rencontrer les personnels, les intervenants et les usagers.
Dans le Val-de-Marne, cette visite intervient alors qu’un projet de quartier de préparation à la sortie de prison est très sérieusement étudié, soit à Choisy-le-Roi, soit à Limeil-Brévannes.
Dans un communiqué, Françoise Lecoufle, maire LR de Limeil-Brévannes, a réitéré son refus d’accueillir un tel établissement dans sa ville, alors que le projet serait situé dans la zone de la Ballastière Nord qui doit accueillir la future station de téléphérique Téléval Câble A. Le maire PCF de Choisy-le-Roi, Didier Guillaume, avait également rappelé son refus il y a quelques jours, en organisant un rassemblement devant sa mairie.
Boussole pour ajuster les actions de fin mandat et préparer la campagne du second, tel est l’enjeu de l’enquête que la maire LR de Limeil-Brévannes, Françoise Lecoufle, a fait réaliser auprès des habitants, avec des conclusions qui encouragent et d’autres qui contrarient, témoigne-t-elle.
En décembre dernier, un millier d’habitants ont répondu aux questions concernant leurs principales priorité en termes de qualité de vie. En sont issues des conclusions présentées dans un document actuellement distribué à la population. Il en ressort que la sécurité est la priorité numéro un, suivie des impôts, de la propreté, du cadre de vie, des commerces de proximité, du stationnement, de l’école et encore du rapport aux élus.
Sécurité, cadre de vie et relations avec les élus obtiennent plus de la moyenne
Côté plus, les habitants qui ont répondu sont 59,28% à indiquer se sentir en sécurité. « Nous étions incapables d’évaluer cela, c’est plutôt encourageant », témoigne la maire. La plaquette envoyée aux habitants, qui met en avant ses actions passées et à venir sur chaque thématique, rappelle que la police municipale a été armée et est passée de 8 à 16 agents et annonce l’ouverture d’un nouveau poste de police et le déploiement de la vidéosurveillance. 55% des répondants estiment également que le cadre de vie s’est amélioré depuis 2-3 ans. Concernant l’accès aux élus et l’écoute de l’équipe municipale, la note est aussi de 6,3 sur 10, au-dessus de la moyenne.
Propreté, commerces et stationnement : peut mieux faire
Côté moins, seulement 40,52% des répondants se sentent dans une ville propre. « Nous avions pourtant l’impression d’avoir déjà beaucoup fait et nous ne nous rendions pas compte que ce sujet était aussi prégnant. Nous allons renforcer ce point en créant des brigades vertes et un guide de la propreté », commente l’élue. Deux-tiers des répondants estiment également qu’il n’y a pas assez de commerces de proximité dans la ville et 81,84% qu’il est difficile de se garer en ville. « Le stationnement, nous savions que cela est un problème« , reconnaît l’élue qui promet dans son document de nouvelles places de parking. Concernant la proximité avec les habitants, l’élue souhaite également renforcer ce point et prévoit des cafés des parents certains matins de 7h à 9h. « La concertation sur le centre-ville va également être un temps fort », annonce l’élue.